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Veaux allaitants : Un bâtiment adapté pour les veaux et qui répond aux attentes de l’éleveur

Améliorer la santé des veaux en les installant dans un bâtiment adapté, tel était le thème de l’une des conférences proposées dans le cadre du Sommet de l’Elevage.

Christelle Roy, GDS Corrèze, Stéphane Mille Institut de l’Elevage 
et Michel Joly, éleveur.
Christelle Roy, GDS Corrèze, Stéphane Mille Institut de l’Elevage
et Michel Joly, éleveur.
© HLP

«Il y a une relation évidente entre la santé des veaux allaitants (Ndlr : issus de races allaitantes) et le bâtiment dans lequel ils évoluent»  a souligné Michel Joly, éleveur de charolais en Saône et Loire en préambule de la conférence «Moins d’antibiotiques et une meilleure santé des veaux  grâce à un bâtiment adapté» le 7 octobre au Sommet de l’Élevage. Après une présentation des étapes clé de la santé des veaux (voir encadré ci-contre), Stéphane Mille de l’Institut de l’Élevage a livré des conseils sur l’organisation interne du bâtiment d’élevage. «Les bâtiments doivent être équipés et adaptés aux veaux allaitants et aux étapes clés de la conduite d’élevage. Le bâtiment doit aussi correspondre aux attentes de l’éleveur» a-t-il indiqué.


Cases d’isolement

Cela commence dès la préparation au vêlage, étape dans laquelle il va falloir alloter en fonction de la conduite d’élevage.Si l’éleveur est ultérieurement amené à reconstituer des lots, il devra se doter de cases d’isolement et d’un couloir de circulation spécifique.«Veillez alors à rassembler des veaux de classes d’âges comparables ; jusqu’à 1 mois d’écart maxi entre les animaux. Veillez à la mobilité des vaches en fin de gestation et préférez une aire paillée sans quai d’alimentation» indique Stéphane Mille.Lors du vêlage, l’éleveur doit pouvoir intervenir (si nécessaire) dans de bonnes conditions ; «il faut pourvoir alimenter et abreuver la mère rapidement et être en capacité d’administrer les premiers soins aux veaux. Pour ce faire, l’éleveur doit disposer de deux équipements majeurs : des cases d’isolement paillées à proximité des zones de vie des mères et une infirmerie (située un peu plus à l’écart). Les cases d’isolement (de 15 à20 m2) doivent être confortables, pratiques et accessibles. Elles doivent être équipées de cornadis,de barrières à césarienne, de barrières ouvrantes et de passages d’hommes».

Une infirmerie

Quant à l’infirmerie, «ses parements doivent être faciles à nettoyer ; elle doit être munie d’une place de cornadis, d’un libre service à foin, d’un abreuvoir, d’un accès pour l’éleveur, d’un éclairage adapté, de l’eau chaude à proximité, de matériels d’intervention, d’une pharmacie et d’autres équipements complémentaires utiles (lampe chauffante, niche individuelle déplaçable)».Dans la phase de démarrage des veaux, Stéphane Mille préconise de les installer à l’abri des courants d’air et de l’humidité, sans les confiner, ni compromettre l’ambiance du bâtiment. Lorsque les veaux se trouvent entre les lots de vaches, il est possible d’installer une couverture partielle en géotextile au dessus de la case des veaux. D’autres éleveurs optent pour une niche collective dans la case à veau.


Un espace pour les veaux

En phase de croissance, les veaux doivent avoir leur propre espace avec un accès à la zone des vaches (via un passage sélectif). «Les veaux doivent avoir accès à l’eau, à la tétée, à l’alimentation solide et à une pierre à sel».Et en matière d’hygiène, mieux vaut opter pour un bâtiment doté de matériaux faciles à entretenir et à nettoyer.«Éviter le bois brut de sciage, des murs non enduits au profit de surfaces non poreuses. Nettoyer le bâtiment (curage de la litière...), désinfecter si nécessaire et effectuer un vide sanitaire systématique en fin d’hivernage.  Éviter l’entrée de pathogènes dans le bâtiment en installant lave bottes et pédiluve».

Véronique Gruber

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