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Un Projet Agricole Départemental collectif pour relever les Défis de l’avenir

La Direction départementale des Territoires avec la Chambre d’Agriculture et le Conseil départemental ont élaboré un Projet Agricole Départemental. Ce PAD est conçu pour donner des orientations à long terme et du sens à l’action collective, fédérer les énergies, mobiliser les moyens, créer des synergies, favoriser l’innovation.

Conçu pour donner des orientations à long terme et du sens à l’action collective, fédérer les énergies, mobiliser les moyens, créer des synergies, favoriser l’innovation, le PAD à horizon 2025 se décline en trois axes.

«Le projet agricole départemental, fruit d’un travail collectif associant l’État, la chambre d’agriculture, le conseil départemental et leurs partenaires, a pour ambition de tracer des perspectives et de proposer des actions concrètes pour que les agricultrices et les agriculteurs altiligériens puissent vivre de leurs activités en offrant aux consommateurs des produits alimentaires de qualité», voilà avec les mots d’Yves Rousset Préfet de Haute-Loire, l’objectif du projet qui vient d’être validé par la CDOA (Commission Départementale d’Orientation Agricole) du 28 décembre dernier. Selon Jean-Pierre Marcon président du Conseil départemental, ce projet «donne un cap pour les années à venir».
«Dans un département rural comme la Haute-Loire, l’agriculture est un pilier économique qui garantit une ruralité vivante sur la totalité du territoire» dit Michel Chouvier président de la Chambre d’Agriculture, et c’est pourquoi ce PAD à horizon 2025 a toute son importance. Depuis de longs mois, l’administration et la profession travaillent ensemble sur cette feuille de route qui vise à définir ce que sera “la ferme Haute-Loire en 2025“.
On est d’abord parti de constats. L’agriculture de Haute-Loire, deuxième département français le plus montagneux (500 000 ha situés au dessus de 800 m d’altitude pour les 2/3), est une agriculture de montagne respectueuse du milieu naturel, une agriculture familiale, avec des productions variées même si le lait est en tête (1er département laitier de la moitié sud de la France), performante et génératrice d’emplois (l’économie agricole altiligérienne représente 10 000 emplois directs).
Mais pour rester acteurs de leur développement, les agricultrices et agriculteurs de Haute-Loire, devront relever de nouveaux défis à travers stratégie, pilotage et innovation.
On peut déjà s’appuyer sur de nombreuses dynamiques en terme de modernisation des élevages par le progrès génétique et des investissements productifs, par la spécialisation et par ailleurs l’ouverture vers la diversification et la production de qualité, avec le maintien d’unités de transformations sur le territoire…
Mais face aux atouts de notre agriculture départementale, on note néanmoins des évolutions majeures qui l’ont pénalisée voire fragilisée : perte de production sur certains marchés historiques de proximité, incompréhensions avec la société sur la réalité des métiers agricoles, prévention sanitaire et de santé pour les animaux et les végétaux, conditions de vie des ménages agricoles (habitat, mobilité, vie sociale…) et risques d’usure professionnelle…

Des orientations à long terme
En tenant compte de cette réalité, et en étudiant le contexte économique et politique national, européen voire mondial -parce que le devenir de l’agriculture ne se mesure pas seulement à l’échelle départementale- la Direction Départementale des Territoires et le Préfet, le Conseil Départemental et la chambre d’agriculture, ont fixé les priorités de la politique d’orientation des productions et d’aménagement des structures d’exploitation en Haute-Loire. Ce PAD permet de formuler une ambition partagée : «En 2025, les agriculteurs de Haute-Loire contribuent à une agriculture humaine, familiale, compétitive, innovante, intégrée dans son territoire, orientée vers des produits de qualité, en phase avec les attentes sociétales, empreinte de diversité et préservant les Hommes, l’emploi et les ressources naturelles».
Conçu pour donner des orientations à long terme et du sens à l’action collective, fédérer les énergies, mobiliser les moyens, créer des synergies, favoriser l’innovation, il se décline en trois axes : l’Homme, agriculteur en tant qu’individu ; l’économie, l’agriculteur dans son contexte économique ; le territoire, l’agriculteur dans son environnement naturel, social et sociétal. Sur les aspects humains, le projet a «l’ambition d’améliorer le cadre de vie et les conditions de travail des agriculteurs, de promouvoir la formation de l’agriculteur tout au long de sa vie, de faciliter les conditions de transmissions des exploitations agricoles et renforcer l’accompagnement des agriculteurs».
D’un point de vue économique, pour vivre de son métier, le PAD propose de «se réapproprier l’agronomie, de s’emparer des nouvelles technologies et de rechercher des économies d’intrants, d’accompagner l’innovation, la recherche et le développement des unités agro-alimentaires locales, de relocaliser la consommation par une contractualisation avec le territoire et de développer l’ingénierie commerciale, de participer à la transition énergétique et de développer de nouvelles productions». Enfin sur l’axe territorial, le projet s’oriente vers «une agriculture respectueuse de son environnement naturel, un ancrage de  l’agriculture dans la gouvernance ter- ritoriale et la promotion de l’agriculture du département en communiquant sur son action».
Ces trois axes sont étayés par un plan d’actions identifiant, pour chacune d’entre elles, la structure pilote et les partenaires associés.
Et le suivi du plan d’actions fera l’objet d’une conférence annuelle départementale réunissant les trois partenaires ainsi que les pilotes des différentes actions.

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