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Service de remplacement
Un outil au service de ceux qui s'engagent

Pour la première année, Jean-Pierre Olagnol, agriculteur en Gaec à Ally ne prendra pas sa cotisation au Service de Remplacement. Motif… il prend sa retraite. Alors que l'ADGEA, le Service de Remplacement et Aide Agri 43 tiennent leur assemblée général, ce responsable professionnel aux multiples casquettes revient sur le rôle incontournable de cette OPA.

Jean-Pierre Olagnol a utilisé le Service de Remplacement depuis plus de 30 ans.
Jean-Pierre Olagnol a utilisé le Service de Remplacement depuis plus de 30 ans.
© HLP

«Sans le service de remplacement, je n’aurais pas pu assumer autant de responsabilités, et je serais resté sur le département, bien que souvent les enjeux se situent au niveau national» lance Jean-Pierre Olagnol qui pour la première année ne cotisera pas au Service de Remplacement… Motif, il prend sa retraite. Cela fait plus de 30 ans que cet agriculteur en Gaec à 4 associés à Ally, fait appel à ce service, et surtout depuis ces 15 dernières années. «J’ai connu plus de 20 agents sur mon exploitation dont 5 réguliers. Je profite de cette occasion pour les remercier tous».
Cumulant les responsabilités, au niveau départemental, puis régional et même national, Jean-Pierre Olagnol a dû trouver une solution pour pallier ses absences et ne «pas se reposer sur les autres. Tant que l’absence sur l’exploitation n’est pas trop importante, 1/2 journée par semaine, on arrive à tout faire. Mais quand elle devient plus lourde, de 1 et jusqu’à 4 jours par semaine, il faut trouver une solution».
Parce qu’au fil du temps, Jean-Pierre Olagnol s’est laissé «embarquer» dans les responsabilités. Il a commencé par le syndicalisme en simple adhérent, puis s’est investi dans l’Agriculture de Groupe et il a gravi les échelons en partant du canton, pour arriver au national, en passant bien sûr par le département et la région. Il s’intéressera ensuite à l’agrotourisme et aux produits fermiers (NDLR : comme sur son exploitation) en lien avec l’ADAF et au sein de la Chambre d’Agriculture puis de l’APCA. Et comme si c’était pour lui un cheminement logique et incontournable, il reproduit le même scénario avec la section «environnement» de la FDSEA. Et tous ces dossiers le retiennent hors de son exploitation 2 à 4 jours par semaine.

Relationnel
Voilà comment et pourquoi, le Service de Remplacement s’est imposé à lui. «Je ne voulais pas que mes responsabilités deviennent une charge pour ceux qui restaient». La seule condition que l’exploitant a mis en avant, c’est d’avoir le plus souvent possible le même agent de remplacement, ceci afin d’éviter les pertes de temps et d’optimiser le service. Jean-Pierre Olagnol n’oublie pas non plus de souligner le rôle important de son épouse Marie-Paule, notamment dans l’accueil (repas) des agents. Il insiste également sur le relationnel entre l’exploitant et l’agent de remplacement. «Il faut savoir s’adapter au potentiel de chacun» et ce d’autant que souvent l’agriculteur a opté pour un appui à son travail, plutôt qu’à être suppléé quand il n’était pas là, sauf bien sûr pour la traite, et ce pour une meilleure efficacité.
Au début, c’est le GAEC qui a pris le service en charge. Puis les OPA ont pris le relais. Jean-Pierre Olagnol précise : «Les cotisations FDSEA servent aussi à cela. Nous avons besoin de responsables à tous les échelons pour une bonne défense de notre métier. Mais pour cela, il faut les aider sur leur exploitation. Et le Service de Remplacement est l’outil indispensable».
«Des agents disponibles, compétents, bien formés, des formalités administratives simples…», avec le recul, Jean-Pierre Olagnol  reconnait l’efficacité de ce service dans plus de 95 % des cas, qui pour lui a été incontournable. «Je ne dis pas que le travail a été aussi bien suivi que si j’avais été tout le temps sur l’exploitation, mais c’est un choix que j’ai fait. Si on veut vraiment que notre métier soit défendu, ça a un prix…».

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