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Terres de Jim : pari gagné avec des bénévoles très impliqués

nterview croisée de Anthony Fayolle président de JA43 et Laurine Rousset présidente du Comité d’organisation de TDJ, avant la journée de remerciements des bénévoles prévue le 16 novembre à St Paulien.

Journée des bénévoles le 16 novembre à St Paulien.
Journée des bénévoles le 16 novembre à St Paulien.
© JA43

Un des piliers de l’organisation de Terres de Jim était le nombre et la disponibilité des bénévoles. Le pari a-t-il été gagné ?
Laurine Rousset : Le pari est gagné, oui. On n’a que des échos positifs. On a commencé l’implantation sur le site le 12 août et au fil des jours et des semaines, le nombre de bénévoles a grandi pour arriver à 100 voire 110 les derniers jours avant l’événement. Et sur les 3 jours, on a eu les personnes inscrites mais d’autres se sont rajoutées. Et beaucoup sont restées à leur poste plus longtemps que prévu : une journée au lieu d’une 1/2 ; 2 jours au lieu d’un. De même, quand il y a avait un coup de bourre sur un poste, comme à la restauration, on n’a pas eu de mal à trouver des volontaires.
Anthony Fayolle : Oui,  le pari a été tenu. Nous avons eu assez de bénévoles. Pour la restauration, par exemple, ça n’a pas attendu ; nous avions suffisament de personnes. La gestion et la répartition de ces bénévoles a bien fonctionné et ils ont été nombreux à rester sur le site au delà du temps qui leur était imparti, proposant encore leurs services. Ils étaient nombreux et très impliqués.


Qui étaient ces bénévoles et comment ont-ils été recrutés ?
A.F. : On a recensé quelques 800 bénévoles. Bien sûr, on a eu les JA et leurs familles, et aussi plusieurs anciens agriculteurs membres de la SDAE. J’insiste sur ces derniers qui ont vraiment joué le jeu. On a pu compter sur une dizaine d’anciens assidus tant avant, pendant qu’après. Ils étaient une équipe au montage, comme au démontage ; et ce n’était pas forcément les mêmes. Parmi les bénévoles, on avait aussi bon nombre d’habitants de Séneujols et des alentours qui ont spontanément apporté leur aide. L’événement se passait chez eux, et ils ont trouvé normal de s’investir. Et on a eu aussi des personnes extérieures qui ont répondu présentes comme ça, pour rendre service, pour participer… des personnes investies dans des associations, des connaissances, des voisins… Bref des gens de tous les coins de Haute-Loire, de tous milieux socio-professionnels, se sont retrouvés pour quelques heures ou quelques jours sur cet événement Terres de Jim.
L.R. : Il y avait nos adhérents JA mais pas que. Beaucoup de villageois de Bains, St Christophe ou Seneujols. Les anciens agriculteurs de la SDAE, des adhérents de la FDSEA, quelques élus comme les maires des 3 communes qui ont vraiment joué le jeu. On a eu des bénévoles de tous âges, de 12 à 80 ans, de tous milieux…


Que vous inspire cette mobilisation ?  Et que reste-il de cette grande fête agricole ?
A.F. : On va dans le bon sens. Un événement comme Terres de Jim, c’est aller à la rencontre des autres, c’est permettre aux Jeunes Agriculteurs et à tous les agriculteurs de partager leurs expériences, de dialoguer autour de leur métier avec des gens de l’extérieur. Même si on fait déjà cette démarche à travers les opérations fermes ouvertes ou l’Opération Sourire au Puy, cette expérience-là était différente. Les bénévoles non issus du milieu agricole, ont pu aussi être acteurs d’un événement agricole. Et tout en travaillant, ils ont pu échanger, partager leurs points de vue… Ce fut une belle opportunité à renouveler sous d’autres formes. À nous de trouver…
L.R. : Au début, on était une quinzaine à porter l’organisation des Terres de Jim. Il y a eu des moments de doutes, des questionnements… Mais quand on a vu cette solidarité, des gens de tous bords qui ont donné de leur temps, qui sont restés malgré le froid, ça nous a boostés, donné confiance. C’est une belle opération de communication, une opération à renouveler auprès du grand public. Alors pas de cette ampleur bien sûr… mais il faut réfléchir à créer d’autres actions comme ça…
Ça a créé du lien. Des habitants de ce secteur nous ont dit que depuis TDJ, alors qu’avant ils se saluaient seulement sans vraiment se connaître, ils se retrouvaient pour discuter, partager un moment convivial…
A.F. :  Autre réflexion, l’investissement des anciens agriculteurs sur cet événement, m’invite à réfléchir comment créer du lien entre générations d’agriculteurs. Ce sont des gens qui ont du temps, de l’expérience… on pourrait faire des choses ensemble…
L.R. : Il faut trouver des événements qui permettent au grand public d’être acteur, de plonger dans notre univers agricole, dans notre quotidien pour mieux communiquer et éviter des incompréhensions et des fausses informations. À nous de trouver…


Deux mois après Terres de Jim, vous souhaitez réunir ceux qui ont participé à l’événement pour les remercier. Qu’est-ce qui est prévu ?
L.R. : On attend tous les bénévoles, pour les remercier à la hauteur du travail qu’ils ont fourni pour TDJ, samedi 16 novembre à St Paulien à partir de midi. Ce sera un temps pour les remerciements, pour des échanges dans la convivialité. Ce sera peut-être aussi l’occasion de discuter sur les attentes de chacun et voir plus loin, envisager d’autres événements…
A. F. : Le samedi 16 novembre sera la journée de remerciements aux bénévoles. Nous invitons tous ceux qui ont donné de leur temps pour l’organisation de TDJ à manger un bout, boire un coup et partager un moment convivial… Rendez-vous à St Paulien à midi et jusqu’au soir.
Propos recueillis par Suzanne Marion

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