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St Jeures : Plus de 80 chevaux de trait en compétition à St Jeures

Des chevaux lourds de race Comtoise et Bretonne de toute la Haute-Loire ont participé au concours départemental le 6 septembre dernier.

L’élite des chevaux lourds était à St Jeures. Sur cette photo, Didier Delorme, 1er du prix des Ecuries.
L’élite des chevaux lourds était à St Jeures. Sur cette photo, Didier Delorme, 1er du prix des Ecuries.
© Syndicat chevaux lourds

Le concours départemental des chevaux lourds de Haute-Loire se tenait le dimanche 6 septembre à St Jeures. Organisé tous les  deux ans, par le syndicat départemental des éleveurs de chevaux lourds en partenariat avec la commune qui reçoit le concours, cette édition a été remarquablement prise en main par Lucien Argaud, vice-président du syndicat, accompagné par le maire de St Jeures, André Duboeuf.
Plus de 80 chevaux lourds Comtois et Bretons, issus des sélections conduites dans le cadre des 6 concours officiels, ont participé à cette compétition départementale.
La journée a démarré très tôt pour les éleveurs, vêtus de blanc et cravatés, qui ont pris soin de préparer leurs animaux (tressage, brossage, lustrage des sabots...). Avant de procéder à la présentation des chevaux, les éleveurs ont pris leur traditionnel casse-croûte convival.
Les chevaux répartis en 7 catégories ont été jugés par 4 spécialistes des races Comtoise et Bretonne : Flora Plauchon (43), Jean-Christophe Guy (15), Philippe Bertrand (63) et Alain Barbet (15). Chacun d’eux a évalué les chevaux sur 4 critères : la conformité à la race, la présentation de l’éleveur, les aplombs et l‘allure de l’animal ainsi que la conformation du cheval.
Outre le classement par catégorie, les prix d’écuries et de championnat, au total ce sont 21 juments* qui ont été sélectionnées pour participer au concours organisé dans le cadre du Sommet de l’élevage en octobre prochain.

Une présentation exemplaire
Pour Yves Jouve, président du syndicat des chevaux lourds, «la qualité était au rendez-vous avec l’élite des équins du département. La présentation des animaux était exemplaire. Les éleveurs qui ont participé à ce concours croient en l’élevage équin et n’ont pas peur de s’engager  sans savoir s’ils pourront bénéficier  d’un retour financier de la part de la Société Française des équidés de travail».
Parallèlement au concours départemental, un éleveur du Doubs, Denis Robert, proposait le marquage des comtois ; une dizaine de chevaux ont été marqués ce jour-là. Un maréchal-ferrant se tenait prêt à réaliser le parage des animaux qui le nécessitaient.
Ce concours a à la fois attiré un public de professionnels et de familles intéressées par les équins et par les animations proposées toute la journée (promenades en calèches, à poneys, brocante, expo avi-cunicole).
Notons que le concours cantonal de labour de St Jeures se tenait à proximité.
Même si les temps sont également difficiles pour l’élevage équin, le président Yves Jouve, souhaite faire preuve d’optimisme : «de nos jours, on compte un nombre important d’éleveurs  qui possèdent plus de 10 juments en Haute-Loire. Notre élevage équin n’est pas en régression et on note une bonne proportion de jeunes éleveurs. La filière équine a de l’avenir mais il faudra veiller à ce qu’elle soit considérée comme les autres productions par l’Europe !».


Véronique Gruber

*6 comtoises de 2 ans, 6 comtoises de 3 ans, 7 comtoises suitées de moins de 9 ans et 2 comtoises suitées de plus de 9 ans et 18 ans.

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