Aller au contenu principal

Service de Remplacement
Se faire remplacer et s'offrir six jours de repos

Comme chaque année, Cédric Heyraud, éleveur laitier à Tence, a réservé un agent de remplacement 6 jours durant les vacances de fin d'année.

Heyraud Cédric prend le Service de Remplacement
La famille Heyraud s'offre 6 jours de congés et confie l'exploitation à un agent de remplacement.
© H.C.

Cédric Heyraud veut profiter de sa famille pour les vacances de fin d'année, il a donc retenu le Service de remplacement pour 6 jours autour du jour de l'An. C'est une habitude pour lui. Chaque année, il choisit de se libérer du temps pour 15 jours à 3 semaines de vacances, en été et pour les fêtes. Et malgré le contexte sanitaire actuel avec les mesures de confinement ou de restrictions de sorties, il n'a pas changé ses plans. "D'habitude, on part quelques jours. Cette année, on devra rester à la maison, mais j'espère quand même qu'on pourra sortir un peu visiter la famille ou faire des balades à la journée".
Exploitant individuel sur la commune de Tence, Cédric Heyraud élève une trentaine de vaches laitières montbéliardes et leur suite, sur 52 ha. Il produit 200 000 litres de lait. Les animaux, vaches et génisses, sont installés dans une stabulation à logettes avec distribution de l'alimentation au cornadis. Une exploitation typique des systèmes que l'on rencontre sur le département.
Quand il se fait remplacer, c'est pour faire la traite matin et soir et assurer l'alimentation du troupeau. Le contrat prévoit 6h de travail par jour de remplacement.
Avant de confier son exploitation à un agent, un rendez-vous est pris au préalable pour passer les consignes. De son côté, il note toutes les informations nécessaires : alimentation pour vaches et veaux avec les quantités de concentrés, les vaches taries, les éventuelles inséminations dans la semaine avec le choix du taureau… et toutes les informations importantes pour la semaine. De même, l'agent pose des questions et prend des notes.

Réserver tôt

Se faire remplacer pour prendre des congés, ça se prépare. Cédric réserve 2 à 3 mois à l'avance pour être sûr d'avoir quelqu'un, et si possible, "un agent qui soit déjà venu et qui connaisse l'exploitation et le travail à faire. C'est plus rassurant, même si mes parents sont à côté et si je reste disponible en cas de problème". Cédric fait confiance et ça s'est toujours bien passé ; sa seule inquiétude reste les impondérables "en cas de panne du matériel de traite par exemple". Mais ça, il ne peut rien y faire, ni son remplaçant !
S'il adhère au SR43 depuis son installation en 2004, Cédric se souvient s'être fait remplacer pour la première fois lors de son congé paternité.
Il faut croire que dès la première expérience tout s'est bien passé, parce que les jeunes parents en ont profité pour partir quelques jours avec leur bébé durant cette première. Et Cédric de conseiller à ceux qui n'ont jamais franchi le pas, de prendre le SR quelques jours pour des congés ou complément de main d’œuvre par précaution. "On ne sait jamais ce qui peut arriver. En cas d'accident ou de maladie, on sera plus serein si on a déjà confié notre exploitation à un agent".
Quant au coût du SR, 149 €HT la journée -tarif auquel il faut déduire un crédit d'impôt de 50% et les aides des banques et certaines coopératives laitières-, l'agriculteur considère que c'est un service payant comme un autre, comme les conseils de la Chambre d'Agriculture ou autre OPA, et que pour lui, c'est indispensable et incontournable. "Il faut prendre du temps pour souffler un peu. Et quand on revient, on est remotivé".
Cette fin d'année, Cédric Heyraud disposera de quelques jours en famille sans le souci de la ferme, pour le plus grand plaisir de ses 3 enfants "6 jours que pour eux" précise-t-il. Il aurait pu s'en passer cette année puisqu'il ne part pas, mais il a voulu garder ses habitudes pour sa famille et pour lui, et aussi "parce qu'il faut bien faire travailler les salariés du Service de Remplacement, en cette période un peu difficile".
Dans moins d'un mois maintenant, confinement ou pas, Cédric et sa petite famille passeront des jours "loin" de l'exploitation.
 

 

Des aides et une promo spéciale Noël pour un remplacement congés

Pour vous aider à financer votre remplacement lorsque vous prenez des congés, un crédit d’impôt existe. Pensez à le solliciter !
Le Service de remplacement facture 169 € pour des journées de congés de 8 heures, ou 149 € pour des journées de congés de 6 heures. À ce coût sont déduits 11 €/ jour pendant 10 jours du Crédit Mutuel, et 20 €/j pendant 10 jours de la CFVA.
De plus, un Crédit d’impôt permet à l'exploitant d'assurer son remplacement pour congés lorsque son activité nécessite une présence quotidienne sur l'exploitation. Il est égal à 50 % du coût du remplacement, dans la limite annuelle de quatorze jours de remplacement/exploitation ou associé.
C’est Noël avant l’heure pour les adhérents au Service de Remplacement.
Pour tous les adhérents qui souhaitent prendre 2 jours de remplacement entre le 1er et le 24 décembre 2020 en Congés ou Complément de main d’œuvre, 1 jour leur sera offert entre le 2 janvier et le 31 mars 2021.
Alors réservez vite au 04 71 05 95 96.

 

Les plus lus

Antoine Cayrol : chevalier... de l'extrême

Il est l'un des neuf seuls alpinistes au monde à avoir atteint les trois pôles : nord, sur, Everest. Un parcours vertigineux…

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

De gauche à droite : Anthony Fayolle (SG) et Nicolas Merle (Président).
Un nouveau duo à la tête de la FDSEA de Haute-Loire

Jeudi 3 avril, le nouveau conseil d'administration de la FDSEA de Haute-Loire a élu président, secrétaire général ainsi que…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière