Arvalis-Institut de l'Élevage
Le maïs fourrage est présent partout en France
Arvalis-Institut de l'Élevage
Arvalis-Institut du Végétal a édité une brochure consacrée aux territoires du maïs fourrage en France. Cette plaquette précède la publication, en 2012, d’un atlas sur cette culture. Le maïs fourrage est présent dans toutes les régions de France excepté l'extrême sud-est, et couvre une surface totale de 1,4 millions d'hectares. Un de ses atouts c'est sa polyvalence quant à sa finalité.

«Ma conviction profonde est que la culture et l’ensilage de maïs sont destinés à provoquer une révolution agricole complète» indiquait Auguste Goffart en 1873. Le siècle qui suivit donna raison à ce pionnier de l’ensilage de maïs.
Si la technique de l’ensilage de maïs était déjà décrite à la fin du XIXe siècle, le maïs fourrage ne s’est développé qu’à partir des années 1970, avec 350 000 ha, grâce à l’arrivée sur le marché de variétés précoces.
Surfaces stables depuis 15 ans
Depuis quinze ans, malgré la baisse de l’effectif laitier, les surfaces de maïs fourrage restent relativement stables et couvrent environ 1,4 million d’hectares. Le maïs fourrage est aujourd’hui la base de l’alimentation hivernale des troupeaux laitiers. Il est également utilisé en complément du pâturage en été et à l’automne.
Il représente désormais pour bien des éleveurs une source de rentabilité et de sérénité surtout lorsque les conditions climatiques pénalisent durement les prairies.
Le maïs fourrage est cultivé pratiquement dans toutes les régions françaises et parfois jusqu’à 900 m d’altitude, c’est notamment le cas sur nos terres altiligériennes.
Sa régularité de rendement et de qualité, sa valeur énergétique élevée, la simplicité de culture et de conservation expliquent ce succès.
51 territoires du maïs fourrage
Arvalis-Institut du Végétal s’est intéressé à cette culture devenue l’allier des éleveurs et a édité en septembre dernier une brochure sur les territoires du maïs fourrage en France, soit 51 zones identifiées. Ce document apporte un éclairage régional sur cette culture, sa place dans les systèmes fourragers, ses conditions de culture et sa valorisation par le troupeau laitier.
Le maïs fourrage est présent dans toutes les régions françaises, à part l’extrême Sud-Est. Très présente dans le grand Ouest mais aussi dans les piémonts, les zones mixtes cultures et élevages, les zones herbagères du Nord-Ouest et de l’Est, les zones d’élevage en montagne…
Le maïs a comme atout de pouvoir être récolté soit en plante entière soit en grain stocké humide (broyé ensilé ou entier inerté) soit en grain destiné à être séché pour être conservé ou commercialisé. Cette polyvalence donne au maïsiculteur-éleveur la maîtrise de la destination de la culture.
Les rendements moyens varient régionalement de 12 à 18 tMS/ha avec des extrêmes de 9 à 30 tMS/ha. Notons que le progrès génétique améliore régulièrement le potentiel de rendement d’environ 1% par an.
La quantité et la qualité du maïs fourrage dépend en grande partie des conditions climatiques. Or, la contrainte climatique n’a pas le même impact dans toutes les régions françaises ; celle-ci est marquée dans les zones Nord et de moyenne montagne, là où les conditions à l’automne peuvent aussi être plus difficiles (gel précoce, vent…). Dans ces zones, le choix des variétés plus ou moins précoces ou tardives s’avère donc stratégique.
Avec l’augmentation des températures disponibles et l’avancement des dates de semis, en une dizaine d’années, la part des variétés très précoces a baissé, la part des précoces est stables et celle des demi-précoces et tardives progresse. Une évolution qui traduit l’adaptation permanente des agriculteurs aux changements climatiques.
Dans la moitié Sud de la France, les cultures de maïs sont sous contrainte d’alimentation hydrique estivale déficitaire et l’irrigation assure souvent le rendement et la qualité du maïs fourrage. La contrainte ravageur est forte et va devenir la préoccupation principale.
La récolte, étape cruciale, doit permettre le meilleur compromis entre le rendement plante entière, la qualité de conservation du fourrage, sa valeur nutritive et sa valorisation par l’animal. L’objectif étant d’obtenir une récolte entre 30 et 35% MS plante entière.
Il faut souligner que la valeur énergétique à la récolte est liée au choix variétal mais aussi aux conditions de végétation.
Cette brochure diffusée par Arvalis Institut du végétal sera suivie courant 2012 par la publication de l’atlas du maïs fourrage ; atlas qui réalisera une synthèse des modes de production par petites zones de production.
D’après Arvalis-Institut du Végétal
Pour tout renseignement concernant cette brochure, contactez Arvalis-Institut du Végétal au 01 44 31 10 00 ou www.arvalisinstitutduvegetal.fr
Si la technique de l’ensilage de maïs était déjà décrite à la fin du XIXe siècle, le maïs fourrage ne s’est développé qu’à partir des années 1970, avec 350 000 ha, grâce à l’arrivée sur le marché de variétés précoces.
Surfaces stables depuis 15 ans
Depuis quinze ans, malgré la baisse de l’effectif laitier, les surfaces de maïs fourrage restent relativement stables et couvrent environ 1,4 million d’hectares. Le maïs fourrage est aujourd’hui la base de l’alimentation hivernale des troupeaux laitiers. Il est également utilisé en complément du pâturage en été et à l’automne.
Il représente désormais pour bien des éleveurs une source de rentabilité et de sérénité surtout lorsque les conditions climatiques pénalisent durement les prairies.
Le maïs fourrage est cultivé pratiquement dans toutes les régions françaises et parfois jusqu’à 900 m d’altitude, c’est notamment le cas sur nos terres altiligériennes.
Sa régularité de rendement et de qualité, sa valeur énergétique élevée, la simplicité de culture et de conservation expliquent ce succès.
51 territoires du maïs fourrage
Arvalis-Institut du Végétal s’est intéressé à cette culture devenue l’allier des éleveurs et a édité en septembre dernier une brochure sur les territoires du maïs fourrage en France, soit 51 zones identifiées. Ce document apporte un éclairage régional sur cette culture, sa place dans les systèmes fourragers, ses conditions de culture et sa valorisation par le troupeau laitier.
Le maïs fourrage est présent dans toutes les régions françaises, à part l’extrême Sud-Est. Très présente dans le grand Ouest mais aussi dans les piémonts, les zones mixtes cultures et élevages, les zones herbagères du Nord-Ouest et de l’Est, les zones d’élevage en montagne…
Le maïs a comme atout de pouvoir être récolté soit en plante entière soit en grain stocké humide (broyé ensilé ou entier inerté) soit en grain destiné à être séché pour être conservé ou commercialisé. Cette polyvalence donne au maïsiculteur-éleveur la maîtrise de la destination de la culture.
Les rendements moyens varient régionalement de 12 à 18 tMS/ha avec des extrêmes de 9 à 30 tMS/ha. Notons que le progrès génétique améliore régulièrement le potentiel de rendement d’environ 1% par an.
La quantité et la qualité du maïs fourrage dépend en grande partie des conditions climatiques. Or, la contrainte climatique n’a pas le même impact dans toutes les régions françaises ; celle-ci est marquée dans les zones Nord et de moyenne montagne, là où les conditions à l’automne peuvent aussi être plus difficiles (gel précoce, vent…). Dans ces zones, le choix des variétés plus ou moins précoces ou tardives s’avère donc stratégique.
Avec l’augmentation des températures disponibles et l’avancement des dates de semis, en une dizaine d’années, la part des variétés très précoces a baissé, la part des précoces est stables et celle des demi-précoces et tardives progresse. Une évolution qui traduit l’adaptation permanente des agriculteurs aux changements climatiques.
Dans la moitié Sud de la France, les cultures de maïs sont sous contrainte d’alimentation hydrique estivale déficitaire et l’irrigation assure souvent le rendement et la qualité du maïs fourrage. La contrainte ravageur est forte et va devenir la préoccupation principale.
La récolte, étape cruciale, doit permettre le meilleur compromis entre le rendement plante entière, la qualité de conservation du fourrage, sa valeur nutritive et sa valorisation par l’animal. L’objectif étant d’obtenir une récolte entre 30 et 35% MS plante entière.
Il faut souligner que la valeur énergétique à la récolte est liée au choix variétal mais aussi aux conditions de végétation.
Cette brochure diffusée par Arvalis Institut du végétal sera suivie courant 2012 par la publication de l’atlas du maïs fourrage ; atlas qui réalisera une synthèse des modes de production par petites zones de production.
D’après Arvalis-Institut du Végétal
Pour tout renseignement concernant cette brochure, contactez Arvalis-Institut du Végétal au 01 44 31 10 00 ou www.arvalisinstitutduvegetal.fr