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L’avenir des fruits rouges en Haute-Loire passe par une qualité irréprochable

Malgré une météo très capricieuse en 2008, la production de fruits rouges des Monts du Velay a progressé tant en tonnage qu’en chiffre d’affaires. Le GIE des Fruits rouges des Monts du Velay tenait son assemblée générale, mardi 31 mars dernier à St Bonnet le Froid au restaurant «Le fort du Pré». Les responsables ont particulièrement insisté sur l'intérêt d'une très haute qualité.

Malgré une météo très capricieuse en 2008, la production de fruits rouges des Monts du Velay a progressé tant en tonnage qu’en chiffre d’affaires. Les responsables du GIE des Producteurs de Fruits Rouges des Monts du Velay, qui tenaient leur assemblée générale mardi 31 mars dernier à St Bonnet le Froid, continuent à promouvoir cette production qui a encore des possibilités de développement.
«Pour exister dans les années à venir, il va falloir produire le plus propre possible. Il est nécessaire d’offrir un fruit d’une qualité irréprochable, car il y a des possibilités sur ce créneau-là.» lançait Éric Pauchon président du GIE. Et d’ajouter : «Les producteurs de montagne ont toujours eu besoin de se démarquer pour exister… Continuons à la faire».
Ainsi, le président insiste sur la nécessité pour le GIE et ses producteurs de continuer leurs efforts sur les méthodes alternatives à la lutte chimique, notamment dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. La pose de toiles tissées a fait ses preuves, le piégeage mécanique des campagnols est très efficace, pour les lâchers d’auxilliaires il y a encore beaucoup de chemin à parcourir et plusieurs années de recherche seront nécessaires pour être vraiment efficaces…

Communiquer est essentiel

L’autre grand axe de travail pour 2009 portera sur la communication. L’agriculteur n’a pas l’habitude de communiquer. «Mais aujourd’hui, souligne Eric Pauchon, on est face à un consommateur complètement déboussolé quant à son alimentation. Plus on lui expliquera, et plus on le rassurera…». Il insiste : «la meilleure communication ne peut se faire que par le producteur lui-même».
En 2008 déjà, le GIE avait mis l’accent sur la communication. De nombreuses opérations ont été réalisées avec les différents métiers de bouche : avec les pâtissiers pour le lancement de la campagne 2008 à St Jeures, diverses manifestations avec les restaurateurs comme le livre cap’recette en collaboration avec les Toques d’Auvergne et de grands chefs du département (Jean Pierre Vidal, Régis Marcon, François Gagnaire, Gilles Roux, André Chatellard, Thierry Guyot…), deux émissions de télé (Gouttez voir et La Bonne Étoile avec Odile Mattéï sur France 3)…
Plusieurs opérations sont également prévues sur 2009 : la semaine du goût en août, la Foire expo du Puy en mai, et de nombreux partenariats avec les restaurateurs du département.

Pour plus d'infos, lire La Haute-Loire Paysanne semaine 15 en page 06.

Marché haut de gamme

Éric Pauchon, président du GIE, rappelle la situation actuelle du GIE vis à vis de la qualité des fruits produits, et le travail réalisé en matière de production raisonnée et de traçabilité. Il met également en évidence les efforts qui ont été demandés aux producteurs depuis quelques années pour s’adapter à un marché haut de gamme.
Le président a donné la parole à Régis Marcon, chef cuisinier à St Bonnet le Froid, pour aborder la question du haut de gamme. Il lui a également demandé de distiller quelques conseils pour mieux percer sur ce marché.
Régis Marcon a donc fait part de ses expériences, en mettant en évidence la nécessité de communiquer. Pour lui, il faut «faire bien et communiquer de façon sincère», en allant au plus près du consommateur final même si cela demande du temps, de l’énergie et… de l’argent. Pour M. Marcon, «les premiers supporters doivent être les clients». Il devait par ailleurs souligner l’intérêt de la production raisonnée, de la traçabilité, de l’emballage et de la provenance montagne.
Suite à son intervention, un long débat a été engagé entre Régis Marcon et les participants à l’assemblée générale, sur les exigences du marché haut de gamme qui ne pardonne aucune erreur aussi minime soit-elle.
Mélanie Marchand, commerciale à la SA «Les Fruits Rouges de l’Aisne» a expliqué aux producteurs, les grandes exigences des industriels pour les petits fruits rouges destinés au marché de la surgélation haut de gamme. Ces fruits qui partent en majorité sur le marché asiatique, et utilisés pour l’essentiel en décor de pâtisseries, doivent être d’une qualité absolument irréprochable. Des normes très précises sont exigées. Une très grande rigueur est donc demandée à la production, mais également à chaque étape de la chaine de commercialisation.

Denis Chirouze - Fruits rouges des Monts du Velay

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