Aller au contenu principal

Ovins
L’APIV 43 étend sa zone d’intervention à la région Auvergne pour la production ovine

Le 5 mai 2011, l’APIV 43 a obtenu l’extension de son agrément d’Organisation de Producteurs non commerciale en ovin sur les 4 départements d’Auvergne. Une première en France.

Olivier Renaud, Evelyne Boulet, Denis Costerousse et le personnel administratif des trois associations d’éleveurs d’Auvergne.
Olivier Renaud, Evelyne Boulet, Denis Costerousse et le personnel administratif des trois associations d’éleveurs d’Auvergne.
© HLP
L’association des producteurs indépendants de viande de Haute-Loire, APIV 43, étend son rayon d’action à la région Auvergne pour la production ovine. Le 15 septembre, l’association organisait une conférence de presse pour annoncer la nouvelle.
Reconnue OPNC (Organisation de Producteurs Non Commerciale) sur le département de la Haute-Loire depuis le 4 avril 2003, l’association a demandé et obtenu le 5 mai dernier l’extension de sa zone de reconnaissance sur les départements du Cantal, du Puy-de-Dôme et de l’Allier. Cette reconnaissance régionale, qui reste une première en France, concerne essentiellement le mouton.
Cette demande de l’APIV 43 fait suite à une concertation avec les deux autres OPNC de la région, ELVEA 15-63 et APEB 03. « Ces deux OPNC orientées en bovin uniquement, s’interrogeaient sur ce qu’elles pouvaient proposer à leurs éleveurs ovins. Sachant qu’elles n’auraient jamais pu atteindre le seuil des 40 000 ovins commercialisés nécessaire pour obtenir une reconnaissance, il était impossible pour ces deux associations d’ouvrir une section ovine. Nous avons donc décidé d’étendre le secteur d’intervention de la section ovine de l’APIV» explique Evelyne Boulet, présidente de l’APIV 43.
Cette extension de la zone de reconnaissance de l’APIV est intervenue dans le cadre de la volonté du ministère de l’agriculture d’engager une profonde restructuration de la filière ovine (alors affectée par la crise).

Structurer la production ovine
«Par cette reconnaissance régionale, nous souhaitons identifier les filières existantes au travers des acheteurs privés, mettre en place de nouvelles filières de commercialisation, proposer une OP non commerciale aux éleveurs le désirant et structurer la production ovine» explique Evelyne Boulet, Olivier Renaud, président de l’APEB 03 et Denis Costerousse président d’Elvea 15-63.
«Cette reconnaissance régionale est une réelle opportunité pour l’APIV mais surtout pour les éleveurs ovins. En effet, les éleveurs auront la possibilité d’adhérer à une OP tout en restant maîtres de la commercialisation et de leur choix d’opérateurs» complète Evelyne Boulet.
Question organisation, l’APIV assurera le travail d’animation et de coordination des actions auprès des adhérents. Le suivi administratif des adhérents s’effectuera en partenariat entre les 3 associations d’éleveurs.
En revanche, le suivi technique des élevages adhérents sera confié aux Chambres d’Agriculture de chaque département à travers leur service spécialisé en production ovine.
«Des concertations auront lieu entre l’APIV et les Chambre afin d’harmoniser l’action sur le terrain» indique Evelyne Boulet.

400 000 brebis
en Auvergne
Avec 7% de l’effectif ovin national soit près de 400 000 brebis, la région Auvergne est plutôt bien placée en terme de production ovine. Notre région est d’autre part un important réservoir génétique en lien avec la grande diversité des races présentes sur ce territoire.
L’Auvergne «ovine» se structure autour de deux bassins de production  : le bassin rustique (moitié sud de l’Auvergne) et le bassin herbager (moitié nord de l’Auvergne).
En Auvergne, la production d’agneaux est principalement exportée vers le sud-est de la France.

L'APIV en chiffres

Créée en 1989 à la demande d’éleveurs soucieux de bénéficier d’un encadrement technique tout en préservant leur mode de commercialisation qui s’effectue directement avec un opérateur privé, l’APIV est composée de deux collèges : un collège d’éleveurs et un collège d’acheteurs.
La section ovine a été créée en 1990.
L’association a été reconnue le 4 avril 2003 comme OPNC sur la Haute-Loire.
Le collège éleveurs est composé de 150 éleveurs ovins (soit 50 200 brebis). Les éleveurs de l’association  commercialisent plus de 50 000 agneaux par an.
Le collège acheteurs réunit 30 membres acheteurs en ovin et bovin (négociants, abatteurs, bouchers et marchés aux bestiaux). La section ovine compte 21 opérateurs dont 9 sur la Haute-Loire et 12 hors département.
La mission principale de cette OPNC est d’organiser collectivement la filière. Elle propose un panel de services à ses adhérents : conseils aux éleveurs dans leurs démarches administratives, assistance aux projets des éleveurs, conseils techniques.

Les plus lus

Concours de Varennes-sur-Allier : « Un moment convivial et attendu de tous »

Tradition depuis plus de 160 ans, le concours de Varennes-sur-Allier a fait son grand retour du 15 au 17 mars.

Julie Rigal, présidente de Bienvenue à la ferme Cantal, devant le point de vente de la Ferme des fourches, installé dans un ancien sécadou
Qui est la nouvelle présidente de Bienvenue à la Ferme du Cantal ?

Une jeune productrice de viande d’aubrac transformée à Junhac, a pris les rênes de l’association départementale de producteurs…

Un taureau salers défile sur le ring des enchères.
Pourquoi les enchères n'ont pas flambé pour la salers ?

Trente-sept jeunes reproducteurs salers, dont trois du rameau laitier, étaient à vendre mercredi à la station d’évaluation du…

Les quatre Ifas cantaliens unis pour attirer les candidats

La formation d’aide-soignant recrute ses futurs étudiants. Deux réunions d’informations en visio sont proposées.
 

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière