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Fin Gras du Mézenc
La viande AOP Fin Gras du Mézenc est de retour !

La viande d'exception, issue d'animaux engraissés sur 28 communes du terroir du Mézenc, entre Haute-Loire et Ardèche, fera bientôt son entrée sur les étals des bouchers et dans les menus des restaurateurs.

Une belle journée conviviale à laquelle ont participé plus de 300 personnes au Monastier.
Une belle journée conviviale à laquelle ont participé plus de 300 personnes au Monastier.
© © HLP

Dimanche 29 janvier était le jour du lancement de la saison de commercialisation du Fin Gras du Mézenc. Pour célébrer l'événement, une quinzaine de génisses et de bœufs prêts à être vendus ont été rassemblés dans le bâtiment du marché aux bestiaux du Monastier/Gazeille. Acheteurs (bouchers, grossistes et restaurateurs), éleveurs et grand public étaient au rendez-vous de cette journée conviviale en l'honneur de cette viande AOP toujours aussi convoitée.

Les retrouvailles de la famille "Fin Gras"
La journée a débuté par un repas du terroir préparé par un restaurateur adhérent à l'association Fin Gras du Mézenc (La maison Vernet du Béage) qui a permis à toute la famille "Fin Gras" de se retrouver, tout en intégrant le grand public qui représente le dernier maillon de la chaine... Sans oublier la buvette tenue par les JA du secteur.
Les animaux étaient les stars de cette journée. La foule était amassée autour de ces spécimens fraîchement engraissés au foin d'altitude et qui leur donne ces belles formes arrondies et cette saveur incomparable à la viande. Les transactions allaient bon train entre éleveurs et bouchers et autres acheteurs, le temps de se mettre d'accord sur un prix au kg vif.

1259 animaux mis à l'engraissement
La saison 2023 débute avec 1259 animaux mis à l'engraissement ; à titre de comparaison, l'an dernier ce sont 1249 animaux (1227 génisses et 22 bœufs) qui ont été commercialisés sous AOP. Après une forte augmentation de la production depuis 2013, la production de Fin Gras semble se stabiliser autour 1200 - 1300 animaux par an. Ces bœufs et génisses sont engraissés par 194 éleveurs (soit une centaine d'exploitations) et la viande qui en est issue se retrouve ensuite sur les étals de 142 points de vente en boucheries et dans 37 restaurants adhérents. La filière reste dynamique avec 5 nouvelles habilitations en 2022 (sur les communes de Champclause, Sagnes et Goudoulet, Laussonne, Le Monastier et le Mazet St Voy) qui sont venues remplacer l'arrêt d'activité de 5 exploitations.

Accessibles à tous les porte-monnaie
La saison s'ouvre dans un contexte d'explosion des charges pour les éleveurs de Fin Gras du Mézenc. Ce qui augure quelques augmentations de prix "mais qui n'atteindront pas les niveaux constatés en viande hors AOP. Notre viande restera bon marché eu égard à sa qualité et les pratiques agricoles vertueuses de nos éleveurs. A travers nos bouchers et restaurateurs, nous arrivons à valoriser tous les morceaux de l'animal, ce qui permet de proposer des prix accessibles à tous les porte-monnaie" indique Bernard Bonnefoy, président de l'association Fin Gras du Mézenc. Ce dernier espère cependant que certains producteurs ne cèderont pas à l'appel des marchés volatiles... "Dans notre filière on fait en sorte que chacun tire son épingle du jeu et tout le monde a conscience qu'il faut un peu monter les prix".
 

 

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