Aller au contenu principal

COVID-19 : Les gestes barrières sur vos fermes aussi !

Comment limiter les contacts et les risques de contaminations ? Que faire si je suis malade ? Comment protéger mes salariés ? Ces conseils distillés aux Français sur des fiches de bonnes pratiques se déclinent aussi en élevage et doivent s’appliquer dans l’ensemble des soins aux animaux (alimentation, abreuvement, suivi, soins…), ainsi que lors des travaux des champs.

Sur une exploitation agricole, des hommes et des femmes travaillent ensemble quels que soit leurs statuts : salariés, associés (milieu confiné comme un élevage porcin, mais aussi en élevage laitier en salle de traite, dans les champs…) et peuvent contaminer les autres par des contacts entre eux, par contact avec des surfaces (comme volant de tracteur, faisceaux trayeurs…), voire par la persistance dans l’air. Il a aussi des contacts avec des intervenants extérieurs (livreurs…).

Quelles sont les préconisations ?

-       Continuer la protection habituelle (La biosécurité déjà appliquée en élevage doit être poursuivie, voire renforcée).
- Limiter les contacts entre les personnes : une personne contagieuse (malade mais aussi en fin d'incubation ou dans les jours après guérison, contamine en moyenne entre 2 à 3 personnes)
- Éviter les contaminations indirectes (les mains et le matériel) : le virus persiste de quelques heures à quelques jours sur différents supports, et au moins plusieurs heures dans l’air.

L’exploitant a-t-il l’obligation de se tenir informé sur ce sujet ?

Oui, parce qu’il accueille des personnes extérieures à l’exploitation, parce que s’il est employeur, il doit limiter les risques sur son exploitation (pour les employeurs, dans le Document unique d’évaluation des risques, un risque nouveau est à noter "Contact direct", avec des préconisations pour limiter ce risque).

Et si une personne considérée à risque élevé travaille sur l'exploitation ?

Qui sont ces personnes : https://www.msa.fr/lfy/exploitant/coronavirus-mesures

Elle peut se rapprocher de son médecin traitant. Le service santé et sécurité au travail de la MSA (avec médecins du travail) peut aussi lui apporter des conseils. Un salarié doit échanger sur le sujet avec son employeur pour qu'il mette en place des mesures spécifiques pour limiter les risques. L'employeur a l'obligation d'assurer la sécurité de ses salariés.

Doit-il mettre en place un affichage spécifique ?

Oui. Afficher les consignes sur l’exploitation (entrée, bureau…). Et rappeler à l'ordre si nécessaire. S’il est employeur, l'exploitant doit aussi informer les salariés et expliquer l'importance d'une prévention avant tout cas : l'excrétion du virus commence avant les premiers symptômes, une personne peut dès lors contaminer plusieurs membres du collectif (en 2 et 3 personnes en moyenne). Cela met en péril le travail sur l'exploitation et les personnes des familles concernées (notamment les personnes à risque).

Quid du savon, papier… ?

Un employeur doit mettre à disposition du ou des salariés les équipements et consommables nécessaires : eau, savon, papier jetable (ou à défaut tissu propre, renouvelé aussi souvent que possible) ou gel hydroalcoolique. Un exploitant qui travaille avec des associés doit, par bon sens, appliquer les mêmes règles.

Que faire si une personne du collectif (associés et/ou salariés) a des symptômes ?

Les salariés atteints de fièvre, maux de tête, toux, doivent restés confinés à domicile. L’exploitant ne pourra pas toujours appliquer cette règle. En cas d'absolue nécessité (continuité du travail auprès des animaux) et de symptômes bénins qui pourraient justifier de la poursuite d'activité, l'exploitant doit porter un masque sur prescription et être d'autant plus respectueux des consignes précédentes.

Marylise Le Guénic - Simone Ansquer - Violaine L'Haridon

Chambres d'agriculture de Bretagne.

SE TENIR INFORMÉ

En consultant le site www.gouvernement.fr/info-coronavirus

Les plus lus

Claude Maniol devant sa culture de morilles dans le Cantal.
Saviez-vous que la morille, ça peut aussi se cultiver?

Des morilles chez soi, tout le monde en rêve, peu essaient et encore moins réussissent. Pour un coup d’essai, Claude Maniol…

Un nouveau duo est désormais à la tête des JA de Haute-Loire :  Julien Duplomb, président et Virginie Crespy, secrétaire générale.  Virginie est Installée en Gaec à St Arcons de Barges en bovins lait, bovins viande et poulets de chair.
Julien Duplomb, nouveau président des Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire

Le 8 mars en soirée, les JA ont tenu leur assemblée générale à Vals-près-Le Puy, devant une salle comble d'invités. À l’…

Marin Paquereau se tient au milieu de ses vignes, au-dessus du village d'Ispagnac
Un nouveau vigneron à Ispagnac

L’association foncière agricole des coteaux des gorges du Tarn a aidé à l’installation d’un quatrième viticulteur à Ispagnac,…

Concours de Varennes-sur-Allier : « Un moment convivial et attendu de tous »

Tradition depuis plus de 160 ans, le concours de Varennes-sur-Allier a fait son grand retour du 15 au 17 mars.

Henry Ferret, nouvelle tête de proue des JA 63

Vendredi dernier, jour de l'assemblée générale des Jeunes Agriculteurs du Puy-de-Dôme, un nouveau président a été élu…

Eleveur au milieu de son troupeau de vacjes.
Ils ont osé la monotraite !

C’est une nouvelle vie professionnelle et familiale qui s’est ouverte pour Rémi Andrieu depuis le 1er janvier 2013 et le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière