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Électricité
Contrat d'électricité : grosse frayeur au Gaec des Bouines !

En novembre, les associés du Gaec des Bouines ont appris avec stupéfaction que leur tarif allait augmenter de 300% alors qu'ils pensaient pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire. Une mauvaise surprise qui a finalement trouvé une issue favorable.

Fabienne Demars devant son compteur Linky.

A Saint-Front, les associés du Gaec des Bouines (SAU de 87 ha, 60 vaches laitières, 400 000 l de lait livrés à Gérentes) ont eu une grosse frayeur. En novembre dernier, un courrier émanant de EDF leur annonçait une hausse de 300% du prix du kwh pour l'un de leurs abonnements. Une très mauvaise surprise pour ce couple d'agriculteurs qui ne pensait pas bénéficier d'un tarif non réglementé.
Ce Gaec dispose de deux compteurs installés dans chacun de leurs deux bâtiments (une stabulation pour vaches laitières et un bâtiment pour les génisses et du stockage). Ces deux compteurs sont associés à des abonnements d'électricité qui ont été souscrits à des époques différentes. "Nous avons un contrat au tarif réglementé de vente tarif bleu (avec heures creuses/pleines) d'une puissance de 18 kVA et un autre contrat que nous avons souscrit il y a 20 ans lors de la construction de la stabulation. à l'époque, lorsque nous avions sollicité EDF, on avait opté pour un tarif bleu et une puissance de 18kVA" explique Fabienne Demars, associée du Gaec avec son mari Joël.

Parcours du combattant
Si pendant de longues années, ces éleveurs croyaient bénéficier du même contrat pour chacun de leurs deux abonnements, ils se sont récemment aperçus qu'il n'en était rien ! "Dans le courant du mois de novembre, nous avons reçu un courrier de la part d'EDF notifiant que sur l'un de nos contrats, le tarif de l'électricité passerait de 13 cts le Kwh à 38 cts le Kwh et ce à compter du 1er janvier 2023. Soit une augmentation de 300% !" explique Fabienne qui dit ne jamais avoir été démarchée précédemment par EDF pour une quelconque évolution de son contrat (ni par téléphone, ni par internet sur son espace privé).
"Au fil du temps et sans nous en apercevoir, nous sommes donc passés au tarif non réglementé" ajoute-t-elle avec étonnement. Commence alors pour Fabienne un véritable parcours du combattant pour entrer en contact avec EDF. Après plusieurs tentatives échouées au téléphone et un conseiller qui n'a pas pu la renseigner, elle envoie un mail depuis son espace privé, qui restera sans réponse...
Les associés du Gaec se sont alors tournés vers la FDSEA et la Chambre d'agriculture. "Florent Gagne, conseiller énergie renouvelable, m'a mis directement en relation avec une personne d'EDF qui a pris en charge mon dossier et de son côté, la directrice de la FDSEA Anne Rogues, a identifié un interlocuteur EDF. Au final, nous avons souscrit un nouveau contrat pour bénéficier du bouclier tarifaire“.
C'est donc plus de peur que de mal pour ces agriculteurs qui ont eu leur dose de stress ! "Une hausse de tarif de 300% pour cet abonnement-là aurait mis notre exploitation en danger ; notre facture d'électricité atteint habituellement les 4000 euros par an. Avec cette hausse, c'est 12 000 € qu'il aurait fallu payer ! On s'est demandé comment on allait pouvoir absorber une telle charge, d'autant que cette année on a subi la sécheresse, l'inflation sans oublier les rats taupiers ". Voilà pourquoi, Fabienne
Demars invite les agriculteurs à faire preuve d'une attention particulière à leur contrat d'électricité et à ne pas hésiter à contacter EDF, tout comme la Chambre d'agriculture et la FDSEA si besoin.

Conduite économique
L'augmentation des tarifs de l'électricité devant atteindre + 15% dès février, Fabienne et Joël ont adopté une conduite économique sur le poste électricité ; ils envisagent de s’équiper d’un récupérateur de chaleur pour leur tank à lait de 3000 L, changent leurs ampoules pour des LED dans leurs bâtiments et réduisent les plages d'éclairage.
 

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