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Communiquer avec Jim pour battre le record de fréquentation de 2006

Thierry Dufaud, responsable JA installé depuis 3 ans à Lapte, s’occupe de toute la partie communication de l’événement Les Terres de Jim : un pôle transversal qui le conduit à rester en lien permanent avec l’ensemble des pôles.

Thierry Dufaud en compagnie de la mascotte Jim.
Thierry Dufaud en compagnie de la mascotte Jim.
© HLP

Après des études agricoles complétées par un CS de conseiller en élevage lait et 2 années comme contrôleur laitier en Haute-Savoie, Thierry Dufaud a franchi le pas de l’installation en 2016 à Lapte en Haute-Loire (son département d’origine). Il est devenu éleveur, un métier qu’il a toujours voulu faire même si ses parents (père conducteur d'engins et mère employée de maison de retraite) n’ont jamais travaillé dans l’agriculture.


Exploitation autonome en fourrage et en paille
Aujourd’hui, Thierry se retrouve à la tête d’une  ferme laitière de 35 Prim’Holstein (250 000 litres livrés à Sodiaal) sur une SAU de 60 ha. Et lorsqu’on lui demande de décrire sa SAU (7 ha de maïs, 4 ha de céréales et le reste en herbe), le jeune exploitant précise très vite que son exploitation est autonome en fourrage et en paille et ce malgré la sécheresse de 2018 ! Une fierté certes, mais surtout le fruit d’un objectif (limiter les achats extérieurs) et d’une stratégie réfléchie... Conscient que les sécheresses risquent de devenir de plus en plus fréquentes sur notre territoire, Thierry tient à anticiper ces épisodes difficiles. «Ici, on est sur une zone où l’on connaissait peu les sécheresses alors que d’autres départements y ont été confrontés bien avant. Ces derniers ont mis en place des solutions dont on peut aujourd’hui s’inspirer» indique-t-il. Et c’est notamment à l’occasion de réunions JA au niveau régional (Thierry est président du canton d’Yssingeaux et responsable lait aux JA 43 depuis 2 ans) qu’il échange sur ces sujets-là. Aussi, Thierry réfléchit à présent à l’implantation de cultures dérobées (choux fourrager, moha...)  sur ses prairies temporaires à faible rendement.
Très investi dans le réseau JA qu’il a intégré lors de la nationale de labour en 2006, le jeune homme est conscient de l’importance de son engagement. «L’agriculture est l’une des seules filières où les professionnels gèrent eux-mêmes les OPA. Et en plus, on bénéficie d’acquis obtenus par nos prédécesseurs ! Souvent on ne voit que ce qui va mal sans voir tout ce que l’on a obtenu, à commencer par la DJA et toutes les aides à l’installation, le Service de Remplacement (l’un des plus importants de France)...».
Et c’est avec grand plaisir que Thierry s’est investi dans l’organisation des Terres de Jim 2019. N’ayant pas vraiment de préférences quant aux missions à prendre en charge pour préparer cette  manifestation, le comité d’organisation lui a attribué la partie communication des Terres de Jim. Une responsabilité qui convient parfaitement à ce jeune homme qui se décrit comme quelqu’un de «dynamique, joyeux, diplomate et qui sait relativiser».


La communication : un pôle transversal
En quoi consiste sa mission de responsable du pôle communication ? C’est en tout cas un vaste chantier, car il s’agit d’un pôle transversal. «Cela implique en effet de connaître toute la programmation des autres pôles. C’est pourquoi je suis en lien constant avec les animatrices JA, les responsables de pôles et les responsables du comité d’organisation».
La communication pour Les Terres de Jim 2019, il la voit de différentes manières.


La communication positive
Il s’agit avant tout de faire passer plusieurs messages sur l’agriculture, c’est ce qu’il appelle la communication positive ; “Dans ce cadre-là, nos objectifs visent à contrer le courant agribashing actuel mais aussi à rendre l’agriculture et ses métiers attractifs”.
À travers les différents pôles (végétal, animal,...) de l’événement, les JA ont l’intention de montrer l’image de fermes autonomes du point de vue alimentaire, modernes car elles ont recours aux nouvelles technologies, et dont les animaux pâturent. Pour faire passer ces messages, que ce soit auprès du grand public comme des scolaires, les JA vont s’appuyer sur de nombreux outils pédagogiques (salle de traite factice gonflable, un paddock avec un robot de traite...).
Pour rendre l’agriculture attractive, les JA entendent cibler les scolaires (du primaire au lycée) en particulier au cours de la journée du vendredi. Les Terres de Jim permettront notamment de montrer que l’agriculture est un secteur qui recrute et dans des métiers très polyvalents. «Durant 3 jours, nous allons leur expliquer notre façon de travailler avec les animaux, dans les champs, avec notre matériel... grâce à des panneaux explicatifs, des conférences, des ateliers découvertes de métiers, le tunnel des Jeunes Agriculteurs Aura ; sans oublier la mise en avant des produits finis sur le marché des producteurs ou par l’intermédiaire des interprofessions» explique-t-il.
Les visiteurs pourront découvrir “Le monde de Lisette raconté par son éleveur” un kit d'animation créé par le CRIEL Rhône-Alpes pour entrer au coeur de la vie d’un éleveur laitier.


Communiquer avec Jim
Thierry Dufaud et son équipe s’emploient depuis cet hiver à faire connaître l’événement auprès du grand public à l’échelle départementale, régionale et nationale (voir encadré). Si Les Terres de Jim ne parlent pas beaucoup aux non JA, Thierry sait qu’il suffit de 2 mots “Vergezac 2006” pour définir l’événement. Et pour le promouvoir, les JA s’appuient sur Jim, la mascotte.
Vous l’aurez compris, tout est mis en oeuvre pour attirer un maximum de visiteurs sur le site de
Seneujols - Bains - St  Christophe/ Dolaizon et tenter de battre le record de fréquentation de 2006 (116 000 personnes, jamais dépassé depuis!).
Diriger le pôle communication des Terres de Jim représente pour Thierry Dufaud «une véritable mission de chargé de communication à la fois enrichissante et utile». Utile «car à l’échelle de mon entreprise, ce type de compétences pourraient un jour me servir notamment si je décide de pratiquer la vente directe. Cela permet aussi de se créer un réseau de connaissances».

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