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Apprentissage
Apprentis, maîtres d'apprentissage, signez vos contrats avant fin juin

À l'heure où se signent les contrats 2022/2023 entre apprentis et maîtres exploitants, Siham khabbach animatrice au Pôle Emploi Agricole de Haute-Loire fait le point.

"L'aide exceptionnelle pour les contrats d'apprentissage est valable jusqu'à fin juin 2022 " insiste Siham - animatrice au Pôle Emploi Agricole de Haute-Loire.
"L'aide exceptionnelle pour les contrats d'apprentissage est valable jusqu'à fin juin 2022 " insiste Siham - animatrice au Pôle Emploi Agricole de Haute-Loire.
© © HLP

Pour préparer la rentrée de septembre prochain, il est temps pour les apprentis de partir à la recherche de leur maître de stage, et à ces derniers de se faire connaître. Comment cela se passe en Haute-Loire pour le secteur agricole ?
Siham Khabbach : L'apprentissage est en plein essor et le secteur agricole ne fait pas exception. Et en Haute-Loire, il se développe vraiment ; 190 contrats ont été signés en 2020 en Haute-Loire. Cet engouement s'explique notamment grâce aux aides dont les exploitants peuvent bénéficier. Une aide unique à l'embauche d'un apprenti concerne les contrats conclus entre janvier 2019 et juin 2020 ; elle est de 4 125 € la première année, 2 000 € la deuxième année, puis 1 200 € les 3ème et 4ème années. Mais depuis la pandémie, les maîtres d'apprentissage peuvent bénéficier d'une aide exceptionnelle de 5 000 € ou
8 000 € pour la 1ère année des contrats signés entre juillet 2020 et juin 2022, selon les conditions d'âge et d'effectifs. À partir de juillet 2022, seule l'aide unique sera en vigueur.
J'insiste, l'aide exceptionnelle est valable jusqu'à fin juin 2022. C'est pourquoi, nous invitons les apprentis et les maîtres de stage à signer leur contrat avant le 30 juin pour en bénéficier.


Quel est le rôle du PEA (Pôle Emploi Agricole) ?
S.K. : Le Pôle Emploi Agricole a pour objet de mettre en relation les apprentis et les maîtres d'apprentissage. Nous collectons les demandes et les offres de stages et essayons de mettre en relations les deux parties. Nous sommes présents sur les réseaux sociaux pour afficher nos offres et demandes, nous intervenons dans les centres de formations, nous travaillons avec les établissements de formations agricoles, Pôle Emploi et les Missions locales pour sensibiliser aux métiers de l'agriculture et promouvoir l'apprentissage.
Pôle Emploi Agricole accompagne les maîtres d'apprentissage et les apprentis pour toutes les démarches depuis l'embauche jusqu'à la fin du contrat. Nous nous occupons de toutes les déclarations réglementaires, du dépôt des contrats, de l'émission des fiches de paie… Nous pouvons également établir en amont, sur demande, une simulation pour chiffrer le coût d'un apprenti. Le PEA a aussi un rôle d'information auprès des deux parties. 


Quels sont les profils des futurs stagiaires ?
S.K. : Les apprentis, de tous âges, garçons ou filles, préparent différentes formations de tous niveaux, du CAP au BTS, en passant par le BPREA ou le Bac Pro.  Nous n’avons pas aujourd’hui de demandes pour des licences pro, mais nous accompagnons des licences, voire Masters chez certains de nos adhérents. Ils viennent de Haute-Loire ou des départements limitrophes

Quels sont les freins rencontrés par les jeunes, et par les exploitants, pour trouver un stage ?
S.K. : Actuellement, j'ai 19 apprentis qui ont fait appel au PEA, dont 4 ont à ce jour trouver une place (2 avec nous et 2 en direct). Et par ailleurs, j'ai 19 demandes. Ce pourrait être parfait… mais ce n'est pas si simple.
Alors que nous avons beaucoup d'offres sur les secteurs ouest et sud du département, nous avons très peu de candidats sur ces secteurs-là. A contrario, les apprentis viennent de l'est de la Haute-Loire. Cette problématique géographique, avec des jeunes pas toujours mobiles et des maîtres d'apprentissage qui ne peuvent pas toujours les loger, est un réel frein. Autre difficulté, les secteurs d'activités entre offre et demande ne correspondent pas toujours. Pour exemple, j'ai des demandes d'apprentis qui s'intéressent au maraîchage, à l'apiculture, à l'élevage porcin, à l'élevage de chèvres avec transformation… et dans le même temps, aucune offre.
Enfin, les exploitants sont parfois réticents à prendre des apprentis mineurs, en raison des contraintes liées aux tâches qu’ils ne peuvent pas assurer comme la conduite d’engins agricoles (pourtant possible sous certaines conditions).

Quelles solutions peuvent être apportées pour favoriser la recherche des uns et des autres et mettre en adéquation les offres et les demandes ?
S.K. : En augmentant le nombre d'offres et de demandes et ce sur l'ensemble du département, on aura plus de chance de conclure des contrats.
Pour pallier le problème du logement, il existe des aides (APL, aide Agri-Mobili-Jeune, aide pour s'installer plus près de son emploi… ou encore la garantie Visale) qui permettent au jeune apprenti de prendre un logement proche de l'exploitation de son maître d'apprentissage.
Le PEA est là pour répondre à toutes les questions des apprentis comme des maîtres d'apprentissage, n'hésitez pas à nous contacter.
 

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